L’Agent-Based Modelling (ABM) est une technique de modélisation informatique qui simule le comportement et les interactions d’agents autonomes au sein d’un environnement virtuel. Appliquée à l’équité en santé, cette technique permet de mieux comprendre les déterminants sociaux et économiques complexes qui contribuent aux iniquités de santé et d’évaluer les effets potentiels de politiques publiques sur ces dernières. Malgré quelques limitations liées notamment à l’accessibilité et la qualité des données de santé et la complexité des modèles, l’ABM apparaît comme un outil prometteur dans le domaine de l’équité en santé, tant pour les chercheurs en santé publique et communautaire que pour les décideurs politiques.

La thématique de l’équité en santé a été pendant longtemps absente ou peu abordée dans les programmes d’enseignement pré et post-gradué des universités et établissements hospitaliers de formation en Suisse. Cette lacune a été progressivement comblée par le développement et la mise à disposition de formations structurées portant sur l’équité en santé, adaptées aux besoins de leurs publics cibles. Cet article vise à mettre en avant une sélection d’enseignements qui ont vu le jour ces dernières années en Suisse romande.

Il existe un important manque de connaissances en santé concernant des groupes de personnes en situation de vulnérabilité et difficiles d’accès. Le développement de projets de recherche et l’implémentation d’interventions ciblant ces populations requièrent des stratégies adaptées à leurs particularités. Cet article passe en revue les principaux enjeux au prisme de projets récents conduits en Suisse romande.

L’usage du concept « équité en santé » est de plus en plus répandu. Il est souvent intégré dans les politiques de santé en tant qu’objectif majeur dans les processus visant à améliorer la qualité des soins, en particulier auprès des populations en situation de grande vulnérabilité. Néanmoins, la compréhension de ce terme est souvent confuse et sa définition peut être confondue avec celle de l’« égalité ». Bien que pouvant paraître anodine au premier abord, une telle confusion peut avoir de lourdes conséquences sur les politiques de santé et leur mise en œuvre auprès des publics cibles. Cet article vise à proposer une clarification du concept d’« équité en santé », tout en fournissant des définitions adaptables aux besoins des professionnels et de leur audience.

Chez les patients de 65 ans ou plus, le risque de démence diminue après une chirurgie de la cataracte. Le stress mental double le risque d’événements cardiaques chez des patients avec une coronaropathie stable. La station monopodale effectuée au cabinet permet d’estimer la mortalité totale chez les patients de 50 ans ou plus. Ceux souffrant de douleurs chroniques bénéficient d’un traitement par dronabinol ou nabiximols. Les substituts de sel sont une alternative au sel ordinaire chez les hypertendus de 60 ans ou plus. La promotion de l’activité physique au cabinet est efficace dans la diminution de la sédentarité. La musique a un impact favorable sur les dimensions mentales de la qualité de vie. Les coloscopies effectuées chez les patients de 75 ans ou plus présentent un risque supérieur de complications non gastro-intestinales comparativement à celles gastro-intestinales.